« Soyez heureux, agissez dans le bonheur, sentez-vous heureux, sans aucune raison. » Socrate
Qu’est ce que le bonheur ?
C’est avoir conscience que l’on est heureux.
Avoir du plaisir, en faire le constat et en tirer du bonheur.
Que cela soit par un travail acharné pour réussir son but ou par des menus plaisirs suivant sa personnalité, il faut faire un effort pour apprécier ce que l’on a.
Pour avoir un bonheur durable, il est important
- de ne pas se laisser envahir par la routine,
- de trouver de nouvelles occasions d’être heureux et d’avoir du plaisir,
- de lutter contre notre propension à nous habituer aux événements positifs.
« Le bonheur c’est de continuer à désirer ce qu’on possède » Saint Augustin
Sonja Lyubomirsky, professeur de psychologie positive à l’Université de Californie, a défini 3 déterminants qui gèrent 100% de notre aptitude au bonheur durable:
50% = La prédisposition génétique à être heureux ou malheureux
10% = Les conditions de vie comme le lieu de vie, le milieu social, la richesse ou la pauvreté
40% = La possibilité de changer sa perception en modifiant son regard et ses croyances.
« La vie heureuse, est celle qui est en accord avec sa propre nature. » Sénèque
Sans être idéaliste, un état d’esprit positif facilite le bonheur:
- Être avec ceux que l’on aime.
- Entretenir régulièrement des relations.
- Rendre service, compatir, être altruiste
- Faire ce qui plaît.
- Exprimer sa satisfaction.
- Apprendre,
- Maîtriser un art, faire du sport,
- Reconnaître ses talents,
- Réaliser l’objectif que l’on s’est fixé.
- Prendre des engagements,
- Être fier de soi,
- Boire quand on a soif, manger ce que l’on apprécie,
- Écouter de la musique, voir un bon film…
- Profiter de tous les plaisirs accessibles au maximum.
- Rire
« Vivre en pleine conscience, ralentir son pas et goûter chaque seconde et chaque respiration, cela suffit. » Thich Nhat Hanh
Les freins pour être heureux ?
– Nos comportements, sur lesquels nous pouvons jouer :
Nos peurs, nos doutes,
Nos envies, nos frustrations,
Ruminer
L’orgueil, la jalousie,
L’ignorance
– Les éléments extérieurs sur lesquels nous n’avons pas d’emprise :
La perte d’un proche.
Le manque d’amour et d’affection.
Les accidents de la vie. (Maladie, accident, handicap…)
Les soucis professionnels.
Les problèmes d’ordre pécuniaire…
Le verre est-il à moitié vide ou à moitié plein ?
Suivant sa perception de la vie, son tempérament, la gestion des hauts et des bas n’empêche pas d’être heureux malgré tout!
Une étude publiée en 2013 dans la revue Social Psychological and Personality Science, a fait ressortir que traverser une période difficile renforce l’aptitude au bonheur.
Elle démontre également qu’il faut un certain temps pour recommencer, lentement, à apprécier les événements positifs du quotidien suite à des événements difficiles.
Selon Tal Ben Shahar de l’université de Harvard, « le 1er facteur de sérénité, c’est s’autoriser à être humain, c’est-à-dire de connaître des hauts et des bas, des échecs, des variations d’humeur »
« Le fait d’être déprimé, anxieux ou en colère est signe de bonne santé mentale car seul les psychopathes et les cadavres n’éprouvent jamais d’émotions pénibles. »
Suite à une étude effectuée durant 75 ans sur le bonheur, Robert Waldinger, explique ce qui fait une vie réussie!
Les connexions sociales sont bonnes pour nous, la solitude tue.
C’est la qualité des relations qui est importante, peu importe que l’on soit célibataire, en couple ou le nombre d’amis que nous avons, les relations doivent être harmonieuses.
Pouvoir compter sur ses relations familiales, ses amis et sa communauté est la clé du bonheur.
« Le bonheur est toujours à la portée de celui qui sait le goûter. » François de La Rochefoucauld